30/03/2023 · communiqués
Après le passage en force de la réforme des retraites par le 49-3, le gouvernement a répondu par une répression aveugle des manifestations avec une multitude de débordement des « forces de l’ordre », notamment des BRAV M, conduisant, une nouvelle fois, à des arrestations arbitraires et des blessé.es graves.
Le samedi 25 mars à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres la mobilisation associative et populaire contre l’accaparement de l’eau par une minorité a été très violemment réprimée, sans aucun discernement, par des tirs de plus de 4000 grenades lacrymogènes et de désencerclement. Ainsi, ce que nous craignons s’est reproduit, avec plus de 200 blessé.es dont deux dans un état critique dont le pronostic vital est engagé.
Durant ce week-end, Marc Fesneau, le Ministre de l’Agriculture, comme les autres membres du gouvernement, nous a « bassiné » en faisant le siège des médias pour soutenir, à coup de contre-vérités, les projets de mégabassines, pour discréditer les mobilisations citoyennes et justifier le recours autoritaire à un maintien de l’ordre brutal.
Ainsi, le gouvernement a choisi la violence avec une doctrine de maintien de l’ordre légitimant des violences policières qu’elles soient de la gendarmerie mobile dans les Deux-Sèvres ou de la BRAV M dans les villes. A cette brutalité, le ministre de l’intérieur ajoute une menace de dissolution des Soulèvements de la Terre induisant une criminalisation de ce collectif.
Aussi, les organisations de l’Élan Commun appellent les personnels du MASA et de ses établissements publics à se joindre aux rassemblement du jeudi 30 mars à 19h devant les préfectures des départements contre ces violences policières et en soutien aux trop nombreuses victimes. Pour trouver le rassemblement le plus proche de chez soi : carte des rassemblements
Par ailleurs, l’Élan commun invite les personnels à signer la pétition sur le site de l’Assemblée Nationale appelant à la dissolution des BRAV M au plus vite avant un drame à l’instar des prédécesseurs, les « Voltigeurs », brigade dissoute après la mort de Malik Oussekine en décembre 1986 : signez la pétition
